De nombreuses personnes ont des difficultés de lecture.
Elles ont appris à lire mais ont beaucoup de mal à comprendre un texte long.
Souvent elles n’aiment pas lire de romans car cela leur demande un effort important.
Pour les informations, elles ne lisent pas le journal, elles préfèrent écouter la radio, regarder la télé.
La lecture n’est pas devenue automatique comme pour les gens qui aiment lire.
Ces personnes ont aussi du mal à écrire, elles font beaucoup d’erreurs d’orthographe.
Souvent elles ont honte de cette situation et n’en parlent pas.
Cela complique la vie quotidienne et la vie professionnelle :
- chercher un emploi
- s’orienter sur la route
- aider ses enfants à l’école
- s’informer sur ses droits, sur la politique
- utiliser un ordinateur, aller sur Internet, etc…
En France, il y a près de 3 millions de personnes en situation d’illettrisme.
Dans le monde, environ 10 % des gens qui parlent français ne savent pas bien le lire et l’écrire. C’est énorme.
Si des hommes et des femmes ne sont pas arrivés à apprendre à lire, ce n’est pas de leur faute. Souvent ils sont dyslexiques et on ne les a pas aidés.
Cette semaine, du 5 au 10 septembre 2016, c’est les journées d’action contre l’illettrisme.
Dans toute la France, des actions sont menées pour parler de l’illettrisme.
A tout âge, on peut recommencer à apprendre.
C’est important de continuer à apprendre, pour lire et écrire, mais aussi pour les activités numériques (ordinateurs, internet, tablettes, sms, réseaux sociaux…)
On peut trouver des informations sur le site de l’ Agence Nationale de Lutte Contre l’Illettrisme :