La Guyane est une région française située en Amérique du Sud, un DOM (Département d’Outre-Mer). 250 000 personnes y vivent.
C’est une très grande région, peu habitée, avec une immense forêt tropicale.
Elle se situe près du Brésil.
C’est en Guyane, à Kourou, que se situe le centre spatial qui lance les fusées européennes (fusées Ariane).
Depuis une semaine, la Guyane est paralysée par des blocages et, depuis lundi, par une grève générale.
Les Guyanais réclament des moyens pour :
- la lutte contre la délinquance,
- la santé,
- l’éducation
- l’emploi…
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mardi 28 mars à Cayenne et à Saint-Laurent-du-Maroni, les deux plus grandes villes guyanaises.
Les habitants en ont assez des problèmes de sécurité et des crimes :
La Guyane a le plus grand nombre de meurtres de France : 42 en 2016.
Il y a beaucoup de délinquance liée au trafic de drogue et à la recherche de l’or dans les rivières.
Énormément de demandes d’immigration viennent de toute l’Amérique du Sud, et d’Haïti.
Le chômage est très important : 25 %.
Il y a des problèmes dans les hôpitaux et dans les centres de santé, qui manquent d’argent. Les cliniques ont fermé.
L’électricité est plus chère mais il y a de nombreuses coupures, et des difficultés d’accès à Internet.
Il manque des écoles et des professeurs. La moitié des jeunes n’ont aucun diplôme. Il faudrait construire 5 collèges et 6 lycées.
Les agriculteurs sont mécontents,
Beaucoup de Guyanais vivent dans des logements insalubres, voire des bidonvilles,
etc…
Ils ont l’impression d’être abandonnés par le gouvernement français.
Depuis une semaine, des barrages ont été mis en place sur les routes , empêchant la circulation d’un grand nombre de Guyanais.
Les habitants ont même monté des barricades pour se réunir et exprimer leur mécontentement.
Ils disent « Nou gon ké sa » : « On en a assez » en créole, la langue parlée en Guyane.
Le ministre de l’Intérieur, Mr Matthias Fekl et la ministe des Outre-mer Mme Bareigts sont allés en Guyane pour discuter avec les manifestants et essayer de trouver des solutions.
Par exemple, la création d’un Tribunal et d’une prison à Saint-Laurent du Maroni, la deuxième ville. Et une aide de 20 millions d’euros à l’hôpital de Cayenne.